Notre Dame des Landes

 

En 1966, Charles de Gaulle est le président de la République. C’est cette année là que la DATAR, la délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (une administration qui n’existe plus) pense à installer un aéroport à vocation internationale sur l’estuaire de la Loire, à Notre-Dame-des-Landes.

Le projet est pharaonique : 1 600 hectares de zones humides asséchées, 2 pistes construites, des paysans et des fermes déplacés, des maisons détruites…

 

Ce projet d’équipement a beau avoir muté en aéroport pour le Concorde, puis en troisième aéroport du Grand Paris, et aujourd’hui enfin en aéroport du Grand Ouest, il n’a jamais fait la preuve de son utilité. Pire, il est devenu l’archétype du projet inutile, imposé et climaticide.

Les liens entre les paysans de Notre-Dame-des-Landes et ceux du Larzac remontent aux années 1970. Ils étaient là en 1973 et lors des différents rassemblements pour la lutte du Larzac. Nous y étions en 2009 lorsque le projet a été relancé, en 2012 lors de leur grève de la faim pendant les élections présidentielles, en 2014 pour faire échouer l’expulsion de la ZAD par les forces de l’ordre, et tant d’autres fois. Ils étaient avec nous, en 2013, lors de la signature de la prolongation du bail emphytéotique du Larzac avec l’Etat. La solidarité paysanne est devenue amitié indéfectible.

 

​Pour aller plus loin, le site de l’ACIPA : https://www.acipa-ndl.fr

 





2018-11-13T11:26:21+00:00