Association pour l’Aménagement du Larzac
L’APAL (Association pour la Promotion de l’Agriculture sur le Larzac) est créée en janvier 1973, afin de recueillir et de gérer les dons et la collecte du refus des 3% de l’impôt (estimation de la part revenant au financement de la Défense nationale) que militants et sympathisants retranchent eux-mêmes de leur impôt pour soutenir le Larzac en lutte. L’APAL est donc financée à sa naissance par un acte de désobéissance civile qui illustre la position des Larzaciens : opposer la légitimité à la simple légalité.
Cette source de financement permet d’assurer un soutien juridique aux militants inculpés, mais surtout de mettre en oeuvre diverses opérations (adduction d’eau, réfections des routes, réfections de bâtiments agricoles et de bergeries, construction de la monumentale « bergerie illégale » de La Blaquière), destinées à rendre plus difficile toute expropriation et à donner une image positive de la lutte, en montrant que des particuliers peuvent prendre leurs affaires en main et aménager leur quotidien sans avoir recours aux institutions.
De 1973 à 1981, l’APAL est ainsi un outil de combat. Début 1982, après l’abandon du projet d’extension du camp, elle devient un outil de développement, se transformant en Association Pour l’Aménagement du Larzac. Le but est désormais de coordonner et d’aider l’installation de jeunes agriculteurs sur le plateau (commission « installation »), de réfléchir à des alternatives de vie (commissions « agriculture », « énergies nouvelles ») et de promouvoir le Larzac à l’extérieur (commissions « accueil », « culture »).
En 2001, des structures de gestion et d’animation ont pris le relais et sont devenues indépendantes : le foncier avec la SCTL et les GFA, l’économique avec le GIE (Groupement d’intérêt économique) des Grands Causses et la Coopérative des Bergers du Larzac, l’information avec le journal Gardarem lo Larzac , les « relations extérieures » avec Larzac-Solidarités. Face à ce constat, l’APAL décide de centrer son activité sur l’animation de la vie sociale (diffusion d’informations locales, organisation de soirées-débats) et culturelle (organisation d’expositions et de journées « portes ouvertes ») du Larzac, ainsi que sur la promotion de projets novateurs pour le développement du plateau.
L’association gère par ailleurs La Jasse-Maison du Larzac, considérée comme la vitrine du Larzac : produits fermiers et artisanaux locaux, information touristique, animations culturelles, expositions, librairie.
Depuis 2006, l’Association Pour l’Aménagement du Larzac (APAL), ouvre l’été, au centre du hameau de Montredon une petite librairie « la Brebis qui lit », dans le cadre d’un marché nocturne de producteurs (les mercredi de juillet et d’août) organisé par l’Association de Montredon. La Brebis qui lit, installée sous les voûtes d’une ancienne bergerie, est animée par 6 bénévoles qui sélectionnent leurs coups de coeur dans les domaines littéraires (romans, polars ….), documentaires (essais sur des thèmes chers au Larzac, guides pratiques…), BD tant pour les adultes que pour les enfants.
La Brebis qui lit est devenue un rendez-vous prisé par les habitants et vacanciers qui, chaque mercredi, peuvent, en outre, y rencontrer un auteur.
Le calendrier des signatures est publié dans le programme du marché de Montredon.
Son conseil d’administration, composé d’une douzaine de personnes (aujourd’hui en majorité des « non-agriculteurs », mais tous habitants du Larzac), se réunit le premier lundi de chaque mois.
Pour la soutenir, l’Apal vous invite à adhérer en complétant le bulletin d’adhésion et de soutien à imprimer et à renvoyer à l’adresse indiquée accompagné du paiement.
Pour toute demande de renseignement :
APAL – Saint-Martin du Larzac – 12100 Millau